Entre les mers, les océans, les sources, les rivières et les fleuves, la surface de la Terre est recouverte à 70 % d’eau. Rien d’étonnant à ce qu’on la surnomme la planète bleue ! Ressource essentielle à la vie, l’eau, en perpétuel mouvement, recommence sans fin le même circuit. Focus sur l’extraordinaire voyage qu’est le cycle de l’eau, identique depuis des milliards d’années.
Bien qu’elle soit présente partout, l’eau sur Terre se rencontre sous diverses formes. On distingue tout d’abord l’eau salée, qui couvre 97 % de la surface de la planète, puis l’eau douce, qui ne représente que 3 %.
On identifie également ses différents états :
• Liquide (la pluie, les lacs, les mers, les océans, etc.) ;
• Solide (le verglas, la grêle, etc.) ;
• Gazeux (la vapeur).
Le parcours de l’eau sur la planète est toujours le même : l’eau passe de la mer à l’atmosphère, puis de l’atmosphère à la terre et à nouveau de la terre à la mer. Ce cycle indéfiniment renouvelé compte plusieurs étapes.
Sous l’action du soleil, une partie des eaux des mers et des océans s’évapore dans l’atmosphère. Lors de cette phase, l’eau est débarrassée de son sel et de ses impuretés.
La terre peut également transformer en vapeur d’eau les eaux des lacs, des sols, des êtres vivants et notamment celle de la végétation. Cette vapeur d’eau, issue d’un phénomène appelé évapotranspiration vient elle aussi s’accumuler dans les nuages.
En entrant en contact avec l’atmosphère, la vapeur d’eau va se refroidir et se transformer en gouttelettes. Nuages, brume et brouillard vont ainsi prendre forme.
Sous l’effet du vent, les nuages chargés d’eau se regroupent et se transforment en pluie, en grêle ou en neige. Près de 80 % des précipitations tombent dans les mers et les océans. Les 20 % restant se retrouvent sur la terre. Une partie des eaux s’infiltre alors dans le sol, tandis qu’une autre partie regagne dans un premier temps les cours d’eau par ruissellement, avant de rejoindre les mers et les océans.
Moins de la moitié des précipitations servira à alimenter les nappes souterraines, le reste repartant en évaporation.
L’eau douce utilisée pour un usage domestique provient principalement des précipitations. On la retrouve dans les glaciers, dans les nappes phréatiques, les nappes profondes et captives, dans les eaux de surface (lacs, rivières, etc.), dans l’air (nuage, brouillard, pluie, etc.). En fonction de sa provenance et des sols traversés, l’eau va se charger de divers minéraux.
L’eau du robinet peut avoir différentes origines et provenir des eaux de surfaces et des eaux souterraines. Après son captage, elle est traitée pour répondre aux normes sanitaires exigées.
Bien que tout à fait potable, l’eau de distribution peut véhiculer différents éléments indésirables (résidus médicamenteux, traces de nitrates, de plomb, de pesticides, etc.), et avoir un mauvais goût et une odeur désagréable (en raison des traitements au chlore utilisés pour la rendre potable).
Elle peut également contenir un taux élevé de calcium et de magnésium, responsables de la formation du calcaire et à l’origine de nombreux désagréments au sein d’un logement.
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Sources :
https://www.cieau.com/espace-enseignants-et-jeunes/les-enfants-et-si-on-en-apprenait-plus-sur-leau-du-robinet/cycle-de-leau/
https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/eau-parle-t-on-cycle-eau-nature-6430/
http://www.cotebleue.org/pedagocycle.html
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