Tout savoir sur la balance hydrique

En matière d'hydratation, la balance hydrique revêt une dimension très importante. Cet indicateur permet effectivement de mieux appréhender les variations de stock d'eau dans le corps. Culligan vous propose de découvrir toutes les informations utiles gravitant autour de cette notion.

Qu'est-ce que la balance hydrique ?

Le terme de balance hydrique fait référence à l’équilibre existant entre les entrées et les sorties d'eau dans un système. Il est ainsi possible de l'utiliser pour parler de l'hydratation d'une personne, mais aussi des besoins en eau d'une plante.

Appliqué à l'être humain, l’équilibre de la balance hydrique est atteint quand la quantité d'eau consommée est équivalente à celle utilisée par le corps sur une période donnée. Il est donc important de s'en rapprocher le plus possible, pour permettre au corps de bien fonctionner.

Les entrées d'eau sont composées des différentes boissons consommées dans la journée, mais aussi par l’alimentation.

Les sorties d'eau se font quant à elles par les urines, la sueur, la respiration ou encore les larmes.

Quels facteurs influencent la balance hydrique ?

Différents facteurs peuvent influencer la balance hydrique de façon positive ou négative. Il est important de bien les connaître, afin d’apporter, si besoin, un rééquilibrage.

Les entrées d'eau

Du côté des entrées d’eau, ce sont les aliments (20 à 30 % des apports hydriques) et les boissons (70 à 80 % des apports hydriques) consommés qui vont influencer la balance hydrique d’un individu. Pour s’assurer de rester correctement hydraté tout au long de la journée, il est conseillé de boire très régulièrement et en petites quantités. D'autres boissons peuvent aussi contribuer à l'hydratation comme le lait, les boissons non alcoolisées ou encore le thé.

Les sorties d'eau

Pour ce qui est des sorties d'eau, elles peuvent être influencées par de nombreux facteurs comme la morphologie, le métabolisme ou encore les habitudes de vie. Par exemple, un sportif aura tendance à dépenser plus d'eau, notamment à cause de la sueur. Il devra donc s’hydrater davantage, pour répondre à ses besoins.

Certains états de santé peuvent aussi influencer les besoins en hydratation. Une femme enceinte aura des besoins en eau plus importants qu'à l'accoutumée.

Qu'est-ce qu'un bilan hydrique ?

Un bilan hydrique est une démarche qui vise à analyser la balance hydrique.

Définition du bilan hydrique

Le bilan hydrique permet de quantifier précisément les entrées et les sorties d’eau du corps, afin d’évaluer la balance hydrique. On reproche parfois à cette approche de ne pas tenir compte de la qualité des éléments consommés pour générer une entrée d'eau.

Comment interpréter un bilan hydrique ?

Un bilan hydriquepositif est le signe qu'une personne consomme plus d'eau que ce dont elle a besoin. À l'inverse, un bilan hydrique négatif est significatif d'une personne dont l'hydratation n'est pas suffisante.

Dans l'idéal, il faudrait atteindre le point d'équilibre où la quantité d'eau consommée est équivalente à celle dépensée. En réalité, l’objectif est davantage d’essayer de s'en rapprocher le plus possible.

Comment faire un bilan hydrique ?

Réalisé par les professionnels de santé, un bilan hydrique suit généralement les étapes suivantes :

• Détermination d'une durée d'analyse, cela peut être 24 heures,
• Appréciation du stock initial d'eau à l'aide d'une balance permettant d'analyser la quantité d'eau dans le corps,
• Analyse des entrées d'eau et des sorties d'eau,
• Calcul de la variation de stock entre les entrées et les sorties d'eau,
• Analyse des résultats.

Faut-il faire un bilan hydrique ?

La plupart du temps, chaque individu est capable de réguler ses besoins en hydratation, notamment en écoutant ses signaux corporels. Le bilan hydrique est généralement pratiqué dans le cadre médical, en cas de pathologie. Il peut aussi être utile aux sportifs, davantage soumis au risque de déshydratation.

Quelles sont les conséquences d'un déséquilibre de balance hydrique ?

Une balance hydrique positive ou négative peut entraîner des dysfonctionnements du corps et représenter des risques pour la santé.

Les risques liés au manque d'hydratation

Le cerveau serait le premier à pâtir d'un manque d'hydratation. La concentration, la mémoire ou encore la vigilance peuvent être affectées.

Le manque d'hydratation peut aussi entraîner des problèmes plus graves, comme un dysfonctionnement des reins, des problèmes de digestion ou encore une difficulté à réguler sa température corporelle. Les personnes en manque d'eau peuvent aussi constater des phénomènes de fatigue ou de faiblesse musculaire, des problèmes cutanés ou encore une mauvaise fonction immunitaire.

Les risques liés à une hydratation trop importante

À l'inverse, boire trop d’eau peut aussi avoir des conséquences sur la santé. On parle d'hyponatrémie, quand le sodium n'est plus assez concentré dans le sang en raison d'une quantité d’eau ingérée trop importante. Peuvent suivre alors des œdèmes, des problèmes rénaux voire des problèmes cardiaques. Il est toutefois important de relativiser, puisqu'il faudrait boire une quantité considérable d’eau (plus de 5 litres sans activité physique), pour constater ce type de problème.

Calculer son besoin en eau

Pour calculer son besoin en eau, vous pouvez vous baser sur un calcul simple : (poids du corps - 20) x 15 + 1500.
Cette formule permet, sans analyse approfondie de la balance hydrique, de savoir quelle quantité d’eau boire par jour pour répondre à ses besoins. Attention, certaines personnes auront besoin de plus d'hydratation. C'est notamment le cas des sportifs, qui doivent généralement ajouter 500 ml d'eau aux résultats obtenus.

Quelle eau choisir ?

Eau de source, eau minérale ou du robinet, en matière d’hydratation, toutes les eaux sont bonnes à boire. Si l’eau du robinet reste la moins chère et la plus accessible, il lui est parfois reproché son arrière-goût de chlore et sa mauvaise odeur.

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Source : cieau.com