Comment filtrer l'eau du robinet ?

Pourquoi filtrer l’eau du robinet ?

En France, l’eau domestique fait partie des biens de consommation parmi les plus contrôlés. Elle doit d’ailleurs répondre à pas moins de 63 critères de potabilité avant d’être délivrée dans les circuits de distribution et arriver jusqu’à nos robinets. Cependant, malgré cette surveillance drastique, l’eau que nous consommons tous les jours n’est pas totalement exempte d’impureté. Elle peut ainsi véhiculer en infimes quantités des nitrates, du plomb, du chlore, des résidus médicamenteux, des pesticides, etc.
Filtrer l’eau du robinet à l’aide d’un système adapté - un purificateur d’eau ou un osmoseur -, permet de la débarrasser de ses éléments polluants. L’eau du robinet est plus saine. Elle retrouve son bon goût naturel et n’a plus d’odeur désagréable. Elle peut ainsi être bue par l’ensemble de la famille, y compris les personnes les plus fragiles.

Mais les bienfaits de l’eau filtrée ne s’arrêtent pas là. Boire de l’eau filtrée permet également de dire stop aux coûteuses et polluantes bouteilles d’eau en plastique. Il faut savoir que le processus de fabrication et de transport de l’eau en bouteille a de tristes conséquences d’un point de vue écologique. À cela s’ajoutent quelque 25 millions de bouteilles plastiques consommées quotidiennement, dont seulement 50 % sont recyclées. On comprend aisément pourquoi il est temps de revoir notre manière de consommer l’eau, car il s’agit bien aujourd’hui d’une véritable urgence pour la planète !

Mieux connaître l’eau desservie au robinet

Saviez-vous qu’avant d’être captée puis acheminée jusqu’en station de traitement, l’eau effectue un long trajet et traverse différents types de sols ? C’est au cours de ce périple qu’elle va se charger en divers éléments. Certains sont indispensables pour le bon fonctionnement du corps humain, à l’image des oligo-éléments et des sels minéraux, alors que d’autres comme les résidus de pesticides, sont potentiellement toxiques. L’eau captée à l’état naturel va donc devoir être traitée afin de devenir potable.

Nous l’avons vu précédemment, l’eau doit répondre à un grand nombre de critères avant d’être déclarée potable. Ceux-ci sont édictés par le Ministère de la Santé et le Conseil supérieur du secteur d’hygiène publique et regroupés en cinq familles de paramètres.
Les paramètres physio-chimiques : ils regroupent le pH, la température, la dureté de l’eau. Ils délimitent les seuils maximaux pour des éléments tels que les ions, les chlorures, le potassium et les sulfates.

1. Les paramètres physio-chimiques : ils regroupent le pH, la température, la dureté de l’eau. Ils délimitent les seuils maximaux pour des éléments tels que les ions, les chlorures, le potassium et les sulfates.
2. Les paramètres organoleptiques : il s’agit de la couleur, du goût et de l’odeur de l’eau.
3. Les paramètres microbiologiques : ils garantissent que l’eau est exempte de germes pathogènes (virus, bactéries, parasites, etc.).
4. Les paramètres liés aux substances indésirables : ils comprennent les nitrates, les nitrites et les pesticides.
5. Les paramètres relatifs aux substances toxiques : ils visent les micropolluants comme le cyanure, l’arsenic, le chrome, le nickel, le sélénium, ainsi que quelques hydrocarbures.

Une qualité de l’eau inégale selon les régions

La qualité de l’eau puisée pouvant être très différente d’une région à une autre, les traitements de potabilisation et leur complexité sont adaptés en fonction. Selon le Centre d’Information sur l’Eau (C.I.EAU), 33 % des eaux distribuées reçoivent un traitement simple de filtration et de désinfection, 22 % reçoivent un traitement physico-chimique avec désinfection et 25 % des eaux domestiques reçoivent un traitement complet avec une action physico-chimique poussée, un affinage par charbons actifs ou membranes et une désinfection.
Ainsi, bien que tout à fait potable, l’eau délivrée au robinet peut avoir un mauvais goût et une odeur désagréable suite à l’utilisation, plus ou moins importante, de produits de désinfection tels que le chlore.
Notez que la présence de chlore est une bonne chose, car elle indique que l’eau a été traitée et est donc exempte de virus et de bactéries. En revanche, elle n’offre plus aucun plaisir à la dégustation. Si l’on ajoute à cela les traces de résidus médicamenteux, et autres éléments indésirables (plomb, nitrates, pesticides) dont les taux sont pourtant très contrôlés, on comprend alors la nécessité de filtrer l’eau du robinet pour retrouver sa saveur naturelle.

Comment fonctionne la filtration ?

Il existe plusieurs dispositifs de filtration, mais le principe reste toujours le même : l’eau du robinet passe à travers un ou plusieurs filtres dont la mission va être de retenir les particules indésirables.

La filtration au charbon actif est la technique la plus employée pour purifier l’eau. Utilisé depuis plusieurs siècles pour filtrer l’eau et l’air, le charbon actif est fabriqué à partir de bois (chêne, hêtre, bouleau, peuplier, saule, tilleul, etc.) ou de sources végétales (écorces de noix de coco, noyaux d’olives, bambou, etc.) que l’on va brûler à très haute température jusqu’à la calcination. Le charbon est ensuite activé, c’est-à-dire à nouveau carbonisé puis soumis à un choc thermique de manière à augmenter sa porosité et à éliminer les résidus. Il peut désormais retenir des molécules extrêmement fines. Doté d’une charge électrique légèrement négative, il est capable d’attirer les ions positifs des polluants et joue un rôle d’éponge envers les substances indésirables qu’il piège dans ses pores.
La filtration au charbon actif est sans nul doute la plus naturelle et la plus efficace. Elle permet de restituer à l’eau du robinet ses qualités gustatives et olfactives, de la débarrasser des polluants potentiellement présents tout en conservant les minéraux essentiels.
C’est ce type de filtration, ô combien redoutable pour les polluants, qui équipe tous les filtres de la gamme de purificateurs d’eau Click & Drink de Culligan.