Nous avons tous en tête l’image de notre belle planète bleue recouverte d’eau que nous envoient dans le monde entier les satellites qui gravitent autour de la Terre. Notre planète est d’ailleurs recouverte d’eau à 75 %. Alors, pourquoi entendons-nous parler de plus en plus de l'importance d’économiser l’eau ? N’en jouissons-nous pas en abondance ?
Concrètement, non. Nous devrions plutôt dire « pourquoi économiser l’eau douce ». Car, si la Terre est en effet recouverte de plusieurs millions de kilomètres cube d’eau, il s’agit essentiellement d’eau salée, une ressource de faible intérêt pour la survie humaine, animale ou végétale qui dépend principalement d’un accès régulier à de l’eau douce, soit de l’eau potable.
Alors pourquoi économiser l’eau ?
- Car les réserves d’eau dans le monde sont limitées
- Car sans eau, il n’y a pas de vie sur Terre
- Car cela permet de se préparer à d’éventuelles sécheresses et/ou pénuries d’eau
- Car cela peut prévenir des conflits motivés par l’accès à l’eau douce
- Car cela participe à préserver l’environnement
- Car l’eau douce contribue également à l’existence et à la préservation des communautés humaines et à tout ce qui concourt à leur sécurité et leur confort
- Car cela est plus économique, et la raréfaction de l’eau douce pourrait faire grimper son coût
L’eau douce sur Terre : quelle quantité ?
L’eau douce est une ressource rare. Elle représente 2,8 % de toutes les eaux de notre planète. Les 97,2 % restants étant de l’eau salée. Sur la totalité de l’eau douce de la planète bleue, 2,1 % sont constitués par les glaces et neiges permanentes et sont difficilement accessibles. Nous n’avons donc accès qu’à 0,7 % de l’eau douce, soit environ moins d’un tiers de l’eau douce disponible sur Terre. À une échelle plus simple, c’est comme si sur 100 litres d’eau représentant le total de l’eau douce sur Terre, nous n'avions accès qu'à la moitié d’une cuillère à soupe de ce précieux liquide, autrement dit, pas grand-chose.